Les clubs français condamnés à terme à la troisième divison européenne ?
Nyon morne plaine. Aucun club français n’a été invité ce vendredi en Suisse au festin des rois, le tirage au sort des quarts de finale des coupes européennes. A l’orée du printemps, au moment où la véritable bataille commence pour la suprématie continentale, la messe est déjà dite dans l’hexagone. S’agit-il d’un simple accident de parcours ou d’une tendance structurelle plus lourde ?
Dans sa carrière un journaliste comblé rencontre seulement une poignée de gens exceptionnels. Il les reconnaît à leur manière de s’effacer, de refuser obstinément d’occuper le centre de la scène. Arsène Wenger fait partie de ces héros discrets, de ces hommes qui donnent aux sports qu’ils chérissent une épaisseur singulière. A l’occasion du match de FA Cup contre Huddersfield, j’ai compris une fois de plus pourquoi un club du standing d’Arsenal accordait sa confiance à Wenger depuis plus de 13 ans.
10 de chute ! L’entrée en coupe de France des clubs de ligue 1 a tourné au désastre, l’occasion au passage d’inscrire une ligne supplémentaire dans le livre des records dans la catégorie « Bonnet d’ânes «. Mais au fait s’agit-il réellement d’une catastrophe (D’une faute professionnelle, murmurent même certains ?) pour des structures professionnelles qui font du réalisme glacial leur credo de management moderne ? Les réactions d’après match ne versaient guère dans le tragique. Restaient pour la plupart des recalés d’autres campagnes autrement plus lucratives à mener. Dame la coupe est aujourd’hui passée par profit et pertes au nom d’intérêts infiniment supérieurs.